On qualifie de transfrontalier le travailleur qui réside dans un pays mais travaille dans un autre. C’est un procédé assez courant dans les régions limitrophes et notamment entre la France et la Suisse. Il s’agit d’un statut convoité et les places sont chères, c’est pour cela que l’association du Groupement Transfrontalier Européen propose des ateliers de rédaction et d’optimisation de CV et lettre de motivation à destination de l’employeur Suisse afin de donner un avantage comparatif au postulant.
Comment rédiger un « CV Suisse » ?
On n’y pense pas forcément, mais lorsqu’un Français postule pour une offre d’emploi Suisse, il est étranger et c’est un élément important dont il faut tenir compte lors des étapes préliminaires à la recherche d’un job en Suisse. Avant d’avoir la chance d’obtenir un entretien d’embauche, l’étape obligatoire et cruciale de l’envoi du Curriculum Vitae ainsi que de la lettre de motivation est un point qu’il faut mûrement réfléchir pour mettre toutes les chance de son côté.
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Un CV Suisse parlera forcément plus au recruteur qu’un CV Français et pour cause : il est plus susceptible de connaître les références listées (noms d’entreprise, etc.) et il sera plus apte à projeter. Pour travailler en Suisse, il faudra donc faciliter la tâche du potentiel employeur et, en s’aidant de la combinaison CV + Lettre de Motivation, lui donner toute les précisions nécessaires pour qu’il comprenne et interprète le plus rapidement possible vos références. Ainsi il cernera plus simplement votre potentiel, ce qui lui permettra de déterminer la possibilité d’un futur entretien d’embauche.
Voici une liste basique d’éléments auxquels porter une attention toute particulière lors de la rédaction d’un CV pour la Suisse :
- Les indicatifs téléphoniques : pensez à inscrire vos numéros sous la forme (+33 …)
- Les diplômes : gardez à l’esprit que les diplômes ne sont pas les mêmes dans le système scolaire Français et dans le système Suisse. Prenez le soin d’indiquer les équivalence en Suisse. Et pensez à prohiber les acronymes qui peuvent venir embrumer l’esprit du recruteur qui n’est pas forcément au fait des moindres significations. Privilégiez Diplôme Universitaire de Technologie à DUT.
- Vos entreprises référentes : ne connaissant pas forcément les structures Françaises, ne soyez pas avare d’informations : nombre d’employés, date de création, secteur d’activité
- Vos postes : De la même façon, la dénomination des postes, (spécialement les plus anciens) varie pour les Helvètes, il s’agira donc d’intégrer une description des postes et des tâches qui vous ont été confiées.
- Le permis de conduire : Les Suisses ne savent pas forcément ce qu’est un Permis B étant donné les différences de législation en la matière. Privilégiez donc Permis de Conduire afin d’être tout à fait clair.
En ce qui concerne les autres différences majeures entre la France et la Suisse :
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La rubrique Loisirs n’est pas obligatoire, mis à part si cela contribue à vous démarquer pour le poste convoité.
Le CV Suisse n’est pas forcé de tenir sur une seule page et vous pouvez tout à fait opter pour un CV de 2 pages.
Pour plus de renseignements au sujet de la rédaction d’un CV Suisse ou bien le Groupement Transfrontalier Européen, n’hésitez pas à vous rendre sur le site officiel de l’association ainsi que sur sa page Facebook pour suivre les dernières actualités sur les transfrontaliers Franco-Suisse.