Récemment, le laboratoire Biarrot Alga Maris a été accusé de vendre des produits de protection solaire non conforme aux normes européennes. Mais le laboratoire basé à Biarritz a tenu à se défendre en affirmant que tous ses produits ont été testés par un laboratoire indépendant et qu’ils répondent parfaitement à la réglementation en vigueur. Une nouvelle série d’accusations qui viennent encore une fois jeter le doute sur la fiabilité de manière générale des produits de protection solaire que nous utilisons au quotidien.
« Notre dossier est clean »
Pour défendre sa réputation et surtout pour éviter que ces accusations aient un impact sur la valeur commerciale de ses produits, le laboratoire Biarrot Alga Maris a tenu à se défendre. Selon la directrice du laboratoire, la structure dispose d’un dossier « clean » en ce sens et que vous les contrôles ont été déjà faits. Les tests ont d’ailleurs été réalisés par un laboratoire indépendant. Celui-ci, Helioscience, est reconnu mondialement pour la qualité de son service. Basé à Marseille, il a pu certifier que la crème qui est pointée du doigt permet d’assurer la protection indiquée. Si l’on sait que l’indice de protection qui a été mesurée pour les UV-B, ceux qui provoquent les coups de soleil, est de 89.4 et que celui des UV-A qui pénètrent un peu plus profondément au niveau de l’épiderme s’élève à 21.3, celui-ci doit représenter au plus le tiers de l’indice UV-B.
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Cependant, même avec toutes ces preuves, l’UFC Que Choisir n’a pas été convaincu. Elle affirme que parmi tous les produits incriminés, cela va d’un quart à 50% de protection en moins. Ce qui pousse alors la structure à exiger le retrait immédiat des produits incriminés au niveau des circuits de vente.
Une différence de méthode ?
Il faut dire que le syndicat professionnel évoluant dans le secteur du cosmétique s’est déjà insurgé contre ces accusations qu’il juge injustes. En effet, le représentant du syndicat estime que les tests réalisés par l’UFC Que Choisir ne sont pas forcément d’une grande fiabilité, car ils sont fondés sur des méthodes in-vitro qui ne fonctionnent pas à coup sûr. Pourtant, on peut dire qu’il s’agit de la solution la plus utilisée et surtout la plus recommandée. Cependant, les méthodes in-vitro et in-vivo ne doivent pas forcément s’opposer, mais être complémentaires. Par exemple, le laboratoire Helioscience utilise les deux pour arriver à des conclusions satisfaisantes.
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