Sanyu est un peintre de nationalité franco-chinois. Les amoureux de l’art le considèrent comme un des chefs de file de l’héritage artistique chinois du XXe siècle. En effet, il doit sa renommée auprès des publics, par sa capacité à maitriser les formes et les couleurs. Sa méthode de travail se rapproche beaucoup de Matisse et de Picasso.
Tout sur la vie de Sanyu
« Chang Yu » dénommé « Sanyu » est né le 14 octobre 1901 à Nanchong en Chine. Sa famille était assez célèbre dans la région puisqu’il possédait une des plus grandes fabriques de soieries. Son amour pour l’art est venu de son père. Comme Sanyu a été scolarisé à domicile, il a été formé par le calligraphe chinois Zhao Xi. Dans ces temps libres, son papa lui enseignait la peinture. Il était connu pour sa capacité à peindre des lions et des chevaux.
Sanyu a suivi une formation universitaire à Shanghai avant de se rendre au Japon en 1919. Delà, il s’envole pour la France en 1920. Dans la ville de Paris, il rencontrait de nombreux artistes qui l’ont aidé à perfectionner son art. Son évolution dans le domaine est surtout due à la contribution financière de sa famille.
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À la découverte du parcours professionnel de Sanyu
Durant sa vie à Berlin, Sanyu ne s’est pas voué à l’art. Il a préféré s’investir dans la gastronomie de son pays natal. À cause de cette activité, il n’avait pas beaucoup de temps pour peindre. Au cours de son séjour de 2 ans dans la capitale allemande, il n’a crée que « Peonies » et « Landscape with Willow Trees » entre 1921 et 1923.
Même si ses œuvres n’attiraient pas beaucoup à l’époque, des acheteurs étaient séduits par le rachat des peintures en raison de l’impact du conflit armé. Après la Première Guerre mondiale, les Européens se contentaient de vivre au jour le jour sans se préoccuper du futur. Toutefois, son collectionneur lui conseillait de modifier ses habitudes puisque les matériaux utilisés sont assez chers. Sanyu se tourna vers la pointe sèche pour la réalisation de figuration de nus dans ses gravures de 1932.
Dans les années 1935, il était tombé dans la détresse, car il ne trouvait personne pour financer sa production artistique basée sur le Ping Pong. Mais, il revient à Paris au bout de 2 ans, faute d’investissement pour se consacrer à d’autres projets d’art.
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